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Voilà une balade réalisée les 30 juin et 1er juillet 2020.
« J'avais avancé les dates de ma balade car la météo était très pessimiste sur cette fin de semaine, orages et pluie... et bien la météo a fait la même chose en se disant "Je vais faire chier le Bob !".
Ayant passé le dernier week-end en famille sur Sète et au vu du monde...
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... j'ai décidé de reprendre un peu plus au nord par les collines vinicoles entre Béziers et Clermont l'Hérault (Points 15 à 17)... l'ancien trajet en pointillé est toujours visible.
D'abord la carte...
Désolé... cliquez dessus pour la voir entière...
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Puis les chiffres sans finesse et quelques infos....
500 km... le tout à l'abri de la circulation... peu de voitures, quelques camions et DEUX motards de quasi mon âge (chacun), montés sur de gros engins (motos mais pas que...), croisés dans un sympa bistro au bord du Canal du Midi et peu enclins à nous saluer, moi et mon équipage... le savoir-vivre est ici définitivement absent.
Je parcours depuis longtemps ma région et j'essaie à chaque fois de prendre des itinéraires que je ne connais pas ou peu, sur des routes de plus en plus petites et je vais de surprise en surprise
Mardi 30 juin...
La Mule !
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J'ai nettoyé ma Mule, fait les vérifications d'usage, tendu et graissé la chaîne...
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Le barda est prêt! Mon top case maison emporte des "nécessités" (PQ, veste de pluie, quelques outils en sup.). Mon sac étanche emballe affaires perso, duvet et matelas auto-gonflant et enfin la tente achetée récemment et donc jamais encore utilisée. Aucune gêne pour grimper sur la Machine et mon dos n'est même pas appuyé sur mes affaires... une place royale et le poids bien réparti.
De Saint Hilaire de Beauvoir aux Rives du lac du Laouzas.
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Le Pic Saint Loup !... je ne me lasse pas de prendre en photo "notre" montagne (658 mètres quand même!) à quelques kilomètres de chez moi... Je l'ai gravi une multitude de fois dans tous les sens.
Direction les gorges de l'Hérault...
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... et la vallée de la Buèges avec un village typique au milieu des garrigues et des vignes, Saint Jean de Buèges.
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L'intérieur de ce village est magnifique avec ses rues étroites abritées du soleil, ses places à l'ombre de platanes centenaires, sa rivière (la Buèges) qui coule - parfois - en son milieu et son château médiéval patiemment réhabilité avec soin.
La petite route qui sort du village passe à proximité d'un autre village perché, Pégairolles de Buèges, jusqu'au Col des Lavagnes (559 mètres).
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La route est plutôt bonne et peu utilisée, les habitants de ce "bout du monde" sont peu nombreux et pour la plupart âgés.
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Le sommet du Col des Lavagnes est le quasi terminus de groupes de cyclistes car la route qui redescend sur l'autre versant est beaucoup plus étroite et encombrée de gravier.
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J'ai découvert sur ce versant une Kyrielle de pistes qui traversent le massif et font penser à des décors des films de Sergio Léone (J'y reviendrai !).
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Une petite halte à Montpeyroux pour déguster un café tranquillou.
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Jusqu'à là ma Mule a fait son taf sans broncher... sauf peut-être dans les graviers où les pneus CST, assez raides, faisaient des glissades.
"Bob?... faudrait se bouger car tu n'es pas rendu..." [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Direction Lunas dans le Lodévois par Arboras, en frôlant le Col du Vent. Là les paysages changent et la flore méditerranéenne laisse place à de la végétation mélangée d'arbres (feuillus et conifères) du piémont du Massif de l'Espinouse.
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Puis la montée sur Rosis et le Col de l'Espinouse (1123 mètres).
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Les paysages sont magnifiques, beau temps et pas trop venté... un régal et la Mule grimpe sans aucun problème, sans forcer du tout malgré le poids... du conducteur (90) et des bagages (15)... le top ce moteur Piaggio !
Redescente entre Hérault et Tarn vers Fraisse sur l'Agoût....
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Y en a aussi des vrais !...
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Ce sont des truites Arc-en-Ciel... les Farios sauvages sont rares...
Arrivée au lac du Laouzas au camping des Rives (6 euros la nuit avec élec. et sanitaires impeccables!).
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Resto et puis dodo après discute avec les voisins camping-caristes sympas !...
Mercredi 1er juillet...
3 heures du mat... orage à tout va et dégringolades d'eau pendant plus de 2 heures!...
La tente a tenu le choc!... et moi aussi, mais sans trop fermer l’œil !... car les orages sur ces lacs sont toujours impressionnants !... Le matin mes voisins sont venus aux nouvelles!... quand je vous dis qu'il n'y a pas que des cons de motards !!!
La Mule est rincée jusqu'au carter !
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Il fait frais et le lac tout en beauté après la pluie!... et pas un chat alentour.
Le propriétaire du camping "les Rives du Lac du Laouzas", Alain (06.30.34.03.44), m'a dit qu'il avait peu de réservations, les Allemands, Belges et autres ne sont pas là... seuls quelques locaux ont réservé pour les prochains week-end; partout dans les villages j'ai ressenti cette même attente, cette même inquiétude.... A Sète le week-end dernier c'était blindé et pas un masque dans les rues !
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Après avoir tout remballé... direction la Salvetat sur l'Agoût pour un méga petit déj' !
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A partir de là et jusqu'à Homps, les routes sont superbes ! En montée, en descente, avec des "virolos" partout avec des vues qui m'ont valu deux ou trois fois des frayeurs sur des virages qui se referment !
... je crois que mon prochain achat sera en fait un GPS pour prévisualiser a minima la route et éviter trop de surprises quand les panneaux adéquats manquent...
L'état exceptionnel des routes locales vient de la présence des usines d'embouteillage des eaux de la Salvetat et de Mont Roucous transportées par semi-remorques...
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Avant l'existence de ces eaux de commerce les routes étaient autrement moins entretenues et plus étroites.
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Descente vers la cité de Minerve sur son éperon rocheux et Homps sur le Canal du Midi... et ces deux cons de "bécaneux à deux balles" qui demandaient à la serveuse si "la route jusqu'au prochain village était bonne?... on ne veut pas se casser le dos...".
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Direction Capestang et Béziers par la départementale toute droite... j'ai pu pousser la Mule jusqu'à 110 km/h malgré la charge !
Voilà les Neuf Écluses de Fontseranes...
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Voilà une photo du net (Crédit Photo VNF) pour vous montrer le dénivelé de 25 mètres à franchir.
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Un brin d'Histoire...
Le Canal (Royal) du Midi mesure 241 km entre Toulouse et l'étang de Thau.
Sur un projet de Pierre Paul Riquet, natif de Béziers, les travaux débutèrent en 1667. Du Saut de Naurouze (partage des eaux qui permet de remplir le canal) jusqu'à Sète le dénivelé est de 189 mètres et 50 mètres vers Toulouse.
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A la mort de Riquet en 1680 ce fut Vauban qui reprit les travaux et améliora le canal avant son ouverture en 1681. La constructtion remarquable de ce canal a en outre fait progresser de façon incroyable les méthodes de construction. Il faut rappeler qu'il fût le deuxième plus gros projet du règne du Roi Louis XiV, après Versailles !
Le transport des marchandises a cessé au début des années 1970 pour laisser place à une navigation essentiellement de plaisance.
Pour conclure...
Je ne décrirai pas mon retour de Béziers jusqu'à chez moi... et pourtant cela le mériterait !... mon CR est déjà assez long !
Ces deux jours ont été riches en découvertes de mon trajet mais aussi de ma Mule... je crois bien qu'elle va garder ce sobriquet qui lui (et me...) va si bien !
(Chanson originale de David Lafore... à consommer sans modération !)
J'ai été surpris par ses capacités en montée, sur des routes difficiles au début, super belles sur le deuxième jour.
Bien sûr c'est une 125... et surtout en descente, dans certains virages, la nécessité de passer la seconde limite un peu le plaisir que donnerait une cylindrée plus étoffée tirant plus long.… mais qu'importe !
Ce fût un régal et dommage que je n'ai pu attaquer un troisième jour en direction des Pyrénées ; ce sera pour une prochaine fois ! »
« J'avais avancé les dates de ma balade car la météo était très pessimiste sur cette fin de semaine, orages et pluie... et bien la météo a fait la même chose en se disant "Je vais faire chier le Bob !".
Ayant passé le dernier week-end en famille sur Sète et au vu du monde...
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... j'ai décidé de reprendre un peu plus au nord par les collines vinicoles entre Béziers et Clermont l'Hérault (Points 15 à 17)... l'ancien trajet en pointillé est toujours visible.
D'abord la carte...
Désolé... cliquez dessus pour la voir entière...
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Puis les chiffres sans finesse et quelques infos....
500 km... le tout à l'abri de la circulation... peu de voitures, quelques camions et DEUX motards de quasi mon âge (chacun), montés sur de gros engins (motos mais pas que...), croisés dans un sympa bistro au bord du Canal du Midi et peu enclins à nous saluer, moi et mon équipage... le savoir-vivre est ici définitivement absent.
Je parcours depuis longtemps ma région et j'essaie à chaque fois de prendre des itinéraires que je ne connais pas ou peu, sur des routes de plus en plus petites et je vais de surprise en surprise
Mardi 30 juin...
La Mule !
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J'ai nettoyé ma Mule, fait les vérifications d'usage, tendu et graissé la chaîne...
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Le barda est prêt! Mon top case maison emporte des "nécessités" (PQ, veste de pluie, quelques outils en sup.). Mon sac étanche emballe affaires perso, duvet et matelas auto-gonflant et enfin la tente achetée récemment et donc jamais encore utilisée. Aucune gêne pour grimper sur la Machine et mon dos n'est même pas appuyé sur mes affaires... une place royale et le poids bien réparti.
De Saint Hilaire de Beauvoir aux Rives du lac du Laouzas.
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Le Pic Saint Loup !... je ne me lasse pas de prendre en photo "notre" montagne (658 mètres quand même!) à quelques kilomètres de chez moi... Je l'ai gravi une multitude de fois dans tous les sens.
Direction les gorges de l'Hérault...
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... et la vallée de la Buèges avec un village typique au milieu des garrigues et des vignes, Saint Jean de Buèges.
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L'intérieur de ce village est magnifique avec ses rues étroites abritées du soleil, ses places à l'ombre de platanes centenaires, sa rivière (la Buèges) qui coule - parfois - en son milieu et son château médiéval patiemment réhabilité avec soin.
La petite route qui sort du village passe à proximité d'un autre village perché, Pégairolles de Buèges, jusqu'au Col des Lavagnes (559 mètres).
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La route est plutôt bonne et peu utilisée, les habitants de ce "bout du monde" sont peu nombreux et pour la plupart âgés.
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J'ai découvert sur ce versant une Kyrielle de pistes qui traversent le massif et font penser à des décors des films de Sergio Léone (J'y reviendrai !).
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Une petite halte à Montpeyroux pour déguster un café tranquillou.
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Jusqu'à là ma Mule a fait son taf sans broncher... sauf peut-être dans les graviers où les pneus CST, assez raides, faisaient des glissades.
"Bob?... faudrait se bouger car tu n'es pas rendu..." [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Direction Lunas dans le Lodévois par Arboras, en frôlant le Col du Vent. Là les paysages changent et la flore méditerranéenne laisse place à de la végétation mélangée d'arbres (feuillus et conifères) du piémont du Massif de l'Espinouse.
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Puis la montée sur Rosis et le Col de l'Espinouse (1123 mètres).
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Les paysages sont magnifiques, beau temps et pas trop venté... un régal et la Mule grimpe sans aucun problème, sans forcer du tout malgré le poids... du conducteur (90) et des bagages (15)... le top ce moteur Piaggio !
Redescente entre Hérault et Tarn vers Fraisse sur l'Agoût....
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Y en a aussi des vrais !...
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Ce sont des truites Arc-en-Ciel... les Farios sauvages sont rares...
Arrivée au lac du Laouzas au camping des Rives (6 euros la nuit avec élec. et sanitaires impeccables!).
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Resto et puis dodo après discute avec les voisins camping-caristes sympas !...
Mercredi 1er juillet...
3 heures du mat... orage à tout va et dégringolades d'eau pendant plus de 2 heures!...
La tente a tenu le choc!... et moi aussi, mais sans trop fermer l’œil !... car les orages sur ces lacs sont toujours impressionnants !... Le matin mes voisins sont venus aux nouvelles!... quand je vous dis qu'il n'y a pas que des cons de motards !!!
La Mule est rincée jusqu'au carter !
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Il fait frais et le lac tout en beauté après la pluie!... et pas un chat alentour.
Le propriétaire du camping "les Rives du Lac du Laouzas", Alain (06.30.34.03.44), m'a dit qu'il avait peu de réservations, les Allemands, Belges et autres ne sont pas là... seuls quelques locaux ont réservé pour les prochains week-end; partout dans les villages j'ai ressenti cette même attente, cette même inquiétude.... A Sète le week-end dernier c'était blindé et pas un masque dans les rues !
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... je crois que mon prochain achat sera en fait un GPS pour prévisualiser a minima la route et éviter trop de surprises quand les panneaux adéquats manquent...L'état exceptionnel des routes locales vient de la présence des usines d'embouteillage des eaux de la Salvetat et de Mont Roucous transportées par semi-remorques...
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Avant l'existence de ces eaux de commerce les routes étaient autrement moins entretenues et plus étroites.
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Descente vers la cité de Minerve sur son éperon rocheux et Homps sur le Canal du Midi... et ces deux cons de "bécaneux à deux balles" qui demandaient à la serveuse si "la route jusqu'au prochain village était bonne?... on ne veut pas se casser le dos...".
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Direction Capestang et Béziers par la départementale toute droite... j'ai pu pousser la Mule jusqu'à 110 km/h malgré la charge !
Voilà les Neuf Écluses de Fontseranes...
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Voilà une photo du net (Crédit Photo VNF) pour vous montrer le dénivelé de 25 mètres à franchir.
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Un brin d'Histoire...
Le Canal (Royal) du Midi mesure 241 km entre Toulouse et l'étang de Thau.
Sur un projet de Pierre Paul Riquet, natif de Béziers, les travaux débutèrent en 1667. Du Saut de Naurouze (partage des eaux qui permet de remplir le canal) jusqu'à Sète le dénivelé est de 189 mètres et 50 mètres vers Toulouse.
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A la mort de Riquet en 1680 ce fut Vauban qui reprit les travaux et améliora le canal avant son ouverture en 1681. La constructtion remarquable de ce canal a en outre fait progresser de façon incroyable les méthodes de construction. Il faut rappeler qu'il fût le deuxième plus gros projet du règne du Roi Louis XiV, après Versailles !
Le transport des marchandises a cessé au début des années 1970 pour laisser place à une navigation essentiellement de plaisance.
Pour conclure...
Je ne décrirai pas mon retour de Béziers jusqu'à chez moi... et pourtant cela le mériterait !... mon CR est déjà assez long !
Ces deux jours ont été riches en découvertes de mon trajet mais aussi de ma Mule... je crois bien qu'elle va garder ce sobriquet qui lui (et me...) va si bien !
(Chanson originale de David Lafore... à consommer sans modération !)
J'ai été surpris par ses capacités en montée, sur des routes difficiles au début, super belles sur le deuxième jour.
Bien sûr c'est une 125... et surtout en descente, dans certains virages, la nécessité de passer la seconde limite un peu le plaisir que donnerait une cylindrée plus étoffée tirant plus long.… mais qu'importe !
Ce fût un régal et dommage que je n'ai pu attaquer un troisième jour en direction des Pyrénées ; ce sera pour une prochaine fois ! »
chacun sa manière !... 
