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Nous y étions presque... donc autant prendre la direction de Laderdelan !
Ne vous donnez pas la peine de ressortir vos atlas du grenier, Laderdelan dans l'Hérault n'existe pas; ce n'est pas un "endroit", c'est juste un "passage"...
Ce matin il faisait beau.
Froid avec un de ces "ventas" - la Tramontane comme on la nomme ici - mais le soleil est là !
Une douche, un café.
J'enfile les couches à cause du "ventas" - il est prévu du 50 km/h dans mon village à l'abri dans les terres - et fin prêt je démarre la Mule.
Direction Montpellier par mes routes secrètes qui serpentent dans la campagne partagée entre vignes, champs à foin et pâturages. Cette route je la prends tous les matins pour aller au turbin, quand j'y vais.... encore 6 mois "et basta !".
Les vaches dans mon coin sont noires et pas bien grasses. Nous les croquons au grill mais le plus souvent en Gardiane, une daube locale. Dans nos campagnes pas de traite des blanches !
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Arrêt près d'une partie de l'aqueduc qui amenait l'eau dans les jardins du château de Castries, un village seigneurial du voisinage.
Construit sous les directives de Pierre Paul Riquet (1609-1680), bâtisseur du Canal du Midi, il mesure exactement 6822 mètres pour un dénivelé d'à peine 3 mètres et son arche la plus haute dépasse les 20 mètres, presqu'un immeuble de sept étages !... tout cela pour arroser une pelouse et quelques fleurs. Toujours entretenu il sert encore à quelques agriculteurs riverains.
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Une vue du Pic Saint Loup au loin... je suis émerveillé quand je passe chaque jour de la semaine à cet endroit. Un régal sur le chemin du trimard que je suis.
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Je passe Montpellier, sa route des ronds-points, ses feux tricolores, ses embouteillages.
Direction la N113 vers Béziers. Ma destination est plus proche, le village de Gigean, et arrivé là... "à gauche, gauche !"
Je grimpe les premiers coteaux et une halte pour faire un "coucou !" à de vieux potes. Est-ce bien la peine de vous rabâcher que j'ai du "feeling" avec ces bestioles ?
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La petite route sinueuse grimpe les contreforts du Massif de la Gardiole qui sépare la plaine à vignes de la Grande Bleue.
De là on peut voir les parcs à huitres de l’Étang de Thau.
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Encore quelques virages et la voilà !
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L'Abbaye des moniales Bénédictines de Saint Félix de Montceau, probablement fondée en 1092. Ça ne nous rajeunit pas !
Elle en a connu des trucs cette abbaye : la peste, les pillages, les incendies, et pas que !
Il a fallu y remettre de l'ordre aussi.
Les moniales fréquentant un peu trop mariages et soldatesque l'évêque de Maguelone décida d'instaurer un régime strict, celui des Cisterciens.
Le pauvre homme en avait ras la mitre d'entendre répéter à l'envi " Saint-Félix de Monceau, 12 nonnes, 13 berceaux !".
L'abbaye fût définitivement abandonnée en 1514. C'est quand même un chouette coin.
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La Gardiole est un endroit couru par les marcheurs (sic !), les vététistes, les familles en pique-nique.
Aujourd'hui pas grand monde car le vent soufflait dur et votre serviteur, bien protégé par ses strates coton-laineuses, n'a pas un moment enlevé son Shoei Jet Cruise ancien modèle. Entre parenthèses c'est un super casque!
Départ gelé vers Vic la Gardiole, Villeneuve lès Maguelone et Palavas les Flots !
La v'là la Grande Bleue !... plutôt verdâtre aujourd'hui.
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Un tour vers l’Étang du Grec avant d'entrer dans "Pue la Vase" ... je n'aime pas ce village.
J'y ai habité deux ans et je n'ai su trouver aucun vaccin protégeant de la mentalité locale "Le Docteur M. est parti à la retraite. 50 ans de bons et loyaux services, un saint !... mais il n'était pas de Palavas...".
Il faut avoir des arrière-arrière-grands-parents pour "être" de Palavas et encore. Un cluster !
Dur-dur !
Je ne garde que les paysages.
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Le vent a eu vite fait de dégager mes gants de sur la selle de la Mule !
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Un petit tour sur le port pour chercher un peu de "fraîche". Pas un chat ! Tout est fermé ! Tristounet...
Même la Sirène locale s'ennuie... pour ne pas dire pire !
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Petite curiosité palavasienne pour traverser la canal... le Mickey ! Le télésiège est à l'arrêt... de toute manière il n'y a pas de neige.
A 2,40 euros l'aller-retour et 1000 passages en saison... c'est très rentable ! Surtout que le détour pour aller de l'autre côté n'est que de 400 mètres environ.
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Allé il est temps de rentrer et j'ai du chemin pour retrouver SHDB. Juste un dernier coup d’œil sur le Bleue.
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140 kilomètres de bonheur malgré un vent glacial. Bien emmitouflé j'ai bien résisté. Les gants d'hiver et les manchons ont bien fait l'affaire; sans ce doublé je ne serai pas sorti de ma tanière.
Laderdelan... un sacré moment magique.
Demain sera un autre jour... Profitez avant que la peste ne revienne et ne dites plus que vos "petites" 125 ne peuvent pas vous faire voyager !
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Ne vous donnez pas la peine de ressortir vos atlas du grenier, Laderdelan dans l'Hérault n'existe pas; ce n'est pas un "endroit", c'est juste un "passage"...
Ce matin il faisait beau.
Froid avec un de ces "ventas" - la Tramontane comme on la nomme ici - mais le soleil est là !
Une douche, un café.
J'enfile les couches à cause du "ventas" - il est prévu du 50 km/h dans mon village à l'abri dans les terres - et fin prêt je démarre la Mule.
Direction Montpellier par mes routes secrètes qui serpentent dans la campagne partagée entre vignes, champs à foin et pâturages. Cette route je la prends tous les matins pour aller au turbin, quand j'y vais.... encore 6 mois "et basta !".
Les vaches dans mon coin sont noires et pas bien grasses. Nous les croquons au grill mais le plus souvent en Gardiane, une daube locale. Dans nos campagnes pas de traite des blanches !
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Arrêt près d'une partie de l'aqueduc qui amenait l'eau dans les jardins du château de Castries, un village seigneurial du voisinage.
Construit sous les directives de Pierre Paul Riquet (1609-1680), bâtisseur du Canal du Midi, il mesure exactement 6822 mètres pour un dénivelé d'à peine 3 mètres et son arche la plus haute dépasse les 20 mètres, presqu'un immeuble de sept étages !... tout cela pour arroser une pelouse et quelques fleurs. Toujours entretenu il sert encore à quelques agriculteurs riverains.
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Une vue du Pic Saint Loup au loin... je suis émerveillé quand je passe chaque jour de la semaine à cet endroit. Un régal sur le chemin du trimard que je suis.
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Je passe Montpellier, sa route des ronds-points, ses feux tricolores, ses embouteillages.
Direction la N113 vers Béziers. Ma destination est plus proche, le village de Gigean, et arrivé là... "à gauche, gauche !"
Je grimpe les premiers coteaux et une halte pour faire un "coucou !" à de vieux potes. Est-ce bien la peine de vous rabâcher que j'ai du "feeling" avec ces bestioles ?
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La petite route sinueuse grimpe les contreforts du Massif de la Gardiole qui sépare la plaine à vignes de la Grande Bleue.
De là on peut voir les parcs à huitres de l’Étang de Thau.
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L'Abbaye des moniales Bénédictines de Saint Félix de Montceau, probablement fondée en 1092. Ça ne nous rajeunit pas !
Elle en a connu des trucs cette abbaye : la peste, les pillages, les incendies, et pas que !
Il a fallu y remettre de l'ordre aussi.
Les moniales fréquentant un peu trop mariages et soldatesque l'évêque de Maguelone décida d'instaurer un régime strict, celui des Cisterciens.
Le pauvre homme en avait ras la mitre d'entendre répéter à l'envi " Saint-Félix de Monceau, 12 nonnes, 13 berceaux !".
L'abbaye fût définitivement abandonnée en 1514. C'est quand même un chouette coin.
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La Gardiole est un endroit couru par les marcheurs (sic !), les vététistes, les familles en pique-nique.
Aujourd'hui pas grand monde car le vent soufflait dur et votre serviteur, bien protégé par ses strates coton-laineuses, n'a pas un moment enlevé son Shoei Jet Cruise ancien modèle. Entre parenthèses c'est un super casque!
Départ gelé vers Vic la Gardiole, Villeneuve lès Maguelone et Palavas les Flots !
La v'là la Grande Bleue !... plutôt verdâtre aujourd'hui.
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Un tour vers l’Étang du Grec avant d'entrer dans "Pue la Vase" ... je n'aime pas ce village.
J'y ai habité deux ans et je n'ai su trouver aucun vaccin protégeant de la mentalité locale "Le Docteur M. est parti à la retraite. 50 ans de bons et loyaux services, un saint !... mais il n'était pas de Palavas...".
Il faut avoir des arrière-arrière-grands-parents pour "être" de Palavas et encore. Un cluster !
Dur-dur !
Je ne garde que les paysages.
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Le vent a eu vite fait de dégager mes gants de sur la selle de la Mule !
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Un petit tour sur le port pour chercher un peu de "fraîche". Pas un chat ! Tout est fermé ! Tristounet...
Même la Sirène locale s'ennuie... pour ne pas dire pire !
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Petite curiosité palavasienne pour traverser la canal... le Mickey ! Le télésiège est à l'arrêt... de toute manière il n'y a pas de neige.
A 2,40 euros l'aller-retour et 1000 passages en saison... c'est très rentable ! Surtout que le détour pour aller de l'autre côté n'est que de 400 mètres environ.
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Allé il est temps de rentrer et j'ai du chemin pour retrouver SHDB. Juste un dernier coup d’œil sur le Bleue.
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140 kilomètres de bonheur malgré un vent glacial. Bien emmitouflé j'ai bien résisté. Les gants d'hiver et les manchons ont bien fait l'affaire; sans ce doublé je ne serai pas sorti de ma tanière.
Laderdelan... un sacré moment magique.
Demain sera un autre jour... Profitez avant que la peste ne revienne et ne dites plus que vos "petites" 125 ne peuvent pas vous faire voyager !
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Merci pour les photos et les commentaires !